LA MINE D'URANIUM DE SAINT-PRIEST LAPRUGNE

les minéraux uranifères des Bois-Noirs

Quartz rubané des Bois-Noirs

Pechblende (UO2)

Tobernite (Cu+(UO2)2(PO4)28-12H2O Uranophane des Bois-Noirs

 

 

les mineurs

Les premiers mineurs employés sont des anciens mineurs des mines de Charrier ou de Lachaux, puis on embauche et on forme des habitants de la région, pour la plupart des agriculteurs qui végétaient sur leurs petites parcelles et qui voient là une occasion formidable d'accéder à un niveau de vie largement supérieur.

La mine se développant encore, on fait appel à des mineurs de charbon d'origine polonaise (à la longue tradition houillère) et à  des descendants de mineurs espagnols ou italiens.

En 1957, la division du Forez accueillera même 35 italiens. Certains restent quelques jours et repartent en Italie, mais la grande majorité s'adaptera. La plupart ne parlaient pas français et apprirent d'abord le patois du Forez, parlé entre mineurs.

La mine et la Simo emploient aussi de nombreux habitants des villages voisins, la plupart des fils d'agriculteurs conservant leurs petites exploitations

Les accidents du travail

Mais, si les salaires sont supérieurs à ceux versés dans la région, le métier de mineur est un métier pénible et dangereux. Le bulletin de Génie Minier annonce par exemple qu'en 1957, un ouvrier est blessé tous les 435 jours ouvrables.

Une plaque dans le bourg de Saint-Priest Laprugne évoque d'ailleurs la mémoire des 25 mineurs victimes d'accidents mortels (accidents de trajet et accidents de chantier).

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