Dans les années 30, monsieur Fayet, chiffonnier de son état, sillonnait la montagne bourbonnaise avec sa carriole. Le "pillaro" achetait peaux de taupes, de lapins, de renards. Ici, à Saint Clément, monsieur Fayet, avait revêtu pour l'occasion son bel habit, peut-être pour faire mentir l'adage "habillé comme un chiffonnier". |
Dès le
début du siècle dernier, les habitants de la montagne bourbonnaise
s'adonnaient à la cueillette des myrtilles (appelées
"airelles") à l'aide d'un peigne (sorte de petit râteau muni
d'un réservoir). |
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Difficile de passer sous silence un métier qui était en 1900 un des fondements de l'économie montagnarde. A cette époque, une quarantaine d'agriculteurs étaient sabotiers durant la saison d’hiver. Certains partaient fabriquer des sabots dans le Cantal, la Lozère, la Corrèze, la Haute-Loire. |
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Les charbonniers avaient élu domicile dans les Monts de la Madeleine. Ils construisaient leur loge dans une clairière et là, fabriquaient le charbon de bois. Celui ci est obtenu en carbonisant du bois par pyrolyse, une sorte de combustion dirigée. La meule de morceaux de bois était recouverte de terre humide et, durant plusieurs jours, tout l'art du charbonnier était de contrôler la combustion (la freiner en rajoutant de la terre et de l'eau, ou l'accélérer en agrandissant les arrivées d'air. Les charbonniers ont disparu dans les années 30, mais on peut encore trouver dans les bois de l'Assise, les traces de leur activité, les ronds de charbonniers. |