le maréchal-ferrant

Au début du siècle dernier, Monsieur Pétrus Burellier et son aide ferrent un cheval devant la forge (actuelle Auberge de la Montagne). 

Pour ferrer un cheval, il faut d'abord rectifier le sabot à l'aide d'un tranchet.

 Puis le fer, fabriqué à partir d'une barre plate forgée en demi-cercle, est appliqué sur le sabot. 

Après un ou  plusieurs essayages destinés à lui donner sa forme définitive, le fer est fixé dans la corne par des clous à têtes tronconiques.

Pour les boeufs la technique est la même, mais la patte de l'animal est immobilisée dans un "travail".

Il n'y avait pas moins de trois maréchaux à Laprugne dans les années 1900.

 

la poste en 1900

Le voiturier, monsieur Mercier, qui transportait le courrier du Mayet de Montagne à Laprugne, s'est arrêté devant le bureau de poste de Laprugne (qui n'a pas changé d'emplacement).  Le receveur, monsieur Auban, pose à gauche avec ses trois facteurs.  La distribution du courrier se faisait chaque jour, qu'il pleuve ou qu'il neige.                      

A cette époque, les emplois étaient réservés en priorité aux militaires comptant au moins 4 ans de service, le choix étant fait en définitive par le préfet. En 1899, le facteur eut le droit d'utiliser une bicyclette (un "vélocipède") pour les tournées supérieures à 32 km!!! Par la suite, cette distance fut ramenée à 8 km.

 

le "caïffa"

C'était un vendeur de café qui parcourait la campagne à l'aide d'une voiturette qu'il tractait lui-même. Il dépendait d'une maison parisienne "Au planteur de Caïffa", fondée en 1889. Il vendait trois qualités de café et des timbres-primes. Il était vêtu d'un uniforme vert-bouteille et coiffé d'une casquette de facteur.

A gauche de la photo posait madame Gonnard, qui tiendra l'Hôtel du Nord (rebaptisé hôtel Gonnard) jusque dans les années 60.

 

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