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L’exploitation
en surface :
la carrière
Le tronçon central du gisement peut être exploité en surface. Une carrière descendant jusqu’au niveau 40, exploitera le minerai de 1957 à 1971. On en tirera 280 400 tonnes de minerai à 5,32%, soit 1492 t d’uranium. |
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L’exploitation en galeries : la mine. Les
9 dixièmes de la production seront extraits dans la mine.
L’exploitation en galeries est
desservie par les puits P2 (puits de service) et P3 (puits
d’extraction). Le puits de recherche P1, foré jusqu’au niveau 80, est
utilisé pour le remblayage hydraulique. Les
méthodes d’exploitation changent en 20 ans. |
Foration manuelle en 1961 (Sergio Prieto) |
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Le
déblayage utilise des scrapers, des pelles à air comprimé pour charger
le minerai dans des wagonnets eux-mêmes tirés par des locotracteurs sur
rails.
Les nouvelles méthodes de production jointes à la mécanisation
permettent de passer d’un rendement de 6à 10 tonnes par homme/poste à
18 tonnes, soit un triplement du rendement. Au
total, la mine Bois-Noirs Limouzat aura donc extrait quelques 2 600 000 t
de minerai, contenant 6 920 t d’uranium. |
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Jumbo de foration sur rail en 1965 |
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En 2004, il ne reste plus aucune mine d’uranium sur le territoire français. Les mines du Niger, du Canada et d ‘Asie centrale ont pris la relève. |
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