Les câblés de Laprugne | ||
La
Quinaude continue son tour des entreprises de |
||
Artisan-électricien à La Prugne depuis novembre 1978, Pierre Goutorhe tend aujourd'hlui à se consacrer entièrement à Goutorbe Électronique, l'entreprise qu'il a mise sur pied fin 1985. Originaire de Saint-Priest-La Prugne, Pierre Goutorbe, 34 ans, est resté attaché à sa petite région, là où il vit, là où il travaille, là où il a joué au foot pendant de nombreuses années. Rapidement, il a eu envie d'aller plus loin que les petits chantiers d'installation électrique ou la vente d'électro-ménager.
Double
opportunité |
|
|
Et,
d'autre part, la mairie, aidée par la Cogema qui avait fermé peu
auparavant la mine d'uranium voisine, pouvait lui mettre un local à
disposition dans de bonnes conditions. Il se lance et vite, attaque un
nouveau marché, celui des circuits imprimés pour les balances électroniques
Precia. Pour réaliser cette commande, il part dans le Nord-Est acheter
aux enchères une machine à souder. La charrue était presque à la
hauteur des bœufs, mais la prise de risque a permis le démarrage de
l'entreprise qui, cahin-caha, a trouvé son assise. |
Le
nombre de salariés -ils sont tous de La Prugne ou des environs - a
quadruplé depuis 1985, et les marchés se sont succédé. A la tête de
son entreprise, Pierre Goutorbe s'est retrouvé face à la nécessité "de
s'accrocher et de s'investir beaucoup pour arriver ne serait-ce qu'à un
minimum de rentabilité" |
"L'avenir
est au CMS, sigle américain pour signifier l'automatisation quasi-totale
du montage. Cela dit, l'intervention humaine, de même que les machines
classiques, seront toujours nécessaires, au moins pour certains types de
produits", précise Pierre Goutorbe. L'équipement classique dont dispose Goutorbe Électronique, ce sont les machines à souder, la soudeuse à vagues, une machine au fréon pour le nettoyage des circuits, une étuve pour enlever toute trace d'humidité des montages, plus le petit outillage. |
|
||
Jusqu'à Grenoble
Vers un atelier-relais? |
électrique
à monter sur l'ensemble des camionnettes de la Gendarmerie nationale.
Enfin, le marché de la téléphonie, constitué par des travaux de câblage
et une prestation de pointe, la réparation de Minitel. Un atelier spécial
y a été affecté, avec trois salariés, qui effectue le diagnostic des
appareils en panne grâce à du matériel spécialisé (banc-test,
oscilloscope, micro-ordinateur), puis les remet en service. Certains de
ces marchés sont quasi permanents, d'autres s'interrompent et reprennent
avec plus ou moins de régularité. Toutefois, Pierre Goutorbe compte
aujourd'hui un certain nombre de "contacts avancés" qui doivent
lui permettre, entre autres, de construire de nouveaux locaux. Ceux dont il dispose actuellement - l'ancienne école - sont beaucoup trop étroits pour douze salariés et d'éventuels nouveaux marchés, et mal conçus pour accueillir la |
clientèle.
Une extension du
Le vent en poupe |