A Charrier jaillit l'eau "la plus pure de France"

L'eau de la source Charrier, " la plus pure, la moins salée des eaux minérales de France " jaillit sur Le territoire de la commune de Laprugne et la source naturel-le, voisine de l'actuelle usine d'embouteillage, est amenée de la colline jusqu'à deux grands réservoirs de cinquante mètres cubes. Cette eau qui sort de terre à une température de huit degrés présente une pureté bactériologique remarquable. Son argument de vente majeur consiste dans la faiblesse de sa teneur en sels. Ce qui en a tout naturellement fait une des eaux les plus vendues dans les cliniques et les hôpitaux de la région.

Une vue de l'exploitation des eaux de Charrier

La mise en bouteilles se fait avec l'utilisation de machines ultramodernes, nouvellement acquises par le groupe Perrier. C'est en effet ce groupe, dont l'importance dans la région vichyssoise n'est plus à démontrer,  qui a intégré la source Charrier (dénommée source " La Bonne fontaine ") voici près de vingt cinq ans. 

On se souvient de la campagne publicitaire qui fit beaucoup de bruit sur le thème : "BéBé aime Charrier". Une campagne qui devait correspondre au maximum de débit de l'usine avec treize millions de bouteilles produites dans les années 60. Actuellement, la production est moins importante avec un peu plus de deux millions de bouteilles par an. Et, aux sources Charrier, une dizaine de personnes sous l'autorité du contremaître, M. Magnet.

Les activités de Charrier sont dirigées, à partir de Saint-Yorre, par MM. Bouillerand et Dupire. .Et, sur place, les bâtiments de la source sont entourés d'un respectable stock de cageots et de bouteilles, témoin de l'activité qui règne dans les bâtiments. 

Une vue des opérations d'embouteillage

Notons au passage qu'une journée par semaine est spécialement réservée au nettoyage et rinçage du matériel, l'eau de la source, quant à elle, ne subissant bien entendu aucun traitement Les installations servent uniquement à la conditionner dans les meilleures conditions.

" Eau des régimes sans sel ", ou " eau idéale pour le coupage des biberons " ainsi que l'affirment les dépliants publicitaires, la source Charrier bénéficie d'une autorisation d'exploitation datant du 17 juin 1933. Même si elle n'en est plus à son apogée, elle n'en représente pas moins une activité notable et un point positif dans l'économie de la commune de Laprugne.

M. Alexis Paput, dit"Sici", épicier au bourg de Laprugne depuis plus de 20 ans

M. Robert Mondière, agriculteur au "Point du Jour" est bien connu et toujours fort serviable.

M. René Stalpaert, agriculteur au village "les Laurents"est souriant et toujours bien accueillant. C'est aussi un excellent jardinier.

M. Tartarin est responsable des immeubles du Cordat. Il se souvient de l'époque où tous les appartements étaient occupés.

Mme Tartarin qui s'occupe également des appartements du Cordat, est chargée de l'accueil des gens de passage et des estivants

La saison d'hiver commence (presque) en octobre à la Loge des Gardes

La Loge des Gardes entre en ce moment dans une nouvelle étape de son existence, avec la prise en charge, par la S.E.B., de son exploitation jusque là assurée par le seul syndicat mixte.

Une vue générale du village "le Point du Jour" près du Roc des Gabelous, à 920 m d'altitude.

M. Claude Laurand, retraité COGEMA, réside au village "le Point du Jour". Il est conseiller municipal

Mais M. Dessertines, qui est, lui concessionnaire de l'O.N.F., et qui représente la partie " privée " des installations, n'en a pas moins préparé avec soin la future saison hivernale. C'est ainsi qu'il nous a montré un stock imposant d'équipements de location pour les amateurs de neige : la bagatelle de 250 paires de skis de fond, 250 autres paires de skis alpins et 250 chaussures de ski."Nous sommes prêts à répondre à la demande et nous attendons la neige de pied ferme, d'autant plus que, cette année, nous avons acquis une chenillette destinée à l'entretien et au damage des pistes. En même temps, nous avons aménagé un petit local qui sera réservé aux gens du 3e âge et où ils pourront se changer." 

300 000 PERSONNES L'impact de la Loge des Gardes l'année dernière s'est avéré très important. Et l'on a effectué une bonne saison. M. Dessertines évalue entre 200 000 et 300 000 le nombre des personnes qui sont venues ici.

 Une étude selon les différentes activités donne les tendances actuelles du ski bourbonnais. Le ski alpin se maintient. Et, si les gens de la Loire viennent moins (Chalmazel et les Alpes y étendent leur zone d'influence), la Loge attire davantage de skieurs venant du Cher, de la Nièvre, de la Saône-et-Loire, de l'Allier et plus particulièrement des régions moulinoises et montluçonnaises. Hors vacances, les skieurs viennent de l'Allier et de la Haute-Loire, surtout, mais en période de congés, la station est fréquentée par les Parisiens, les gens de l'Ouest de la France. La Loge est la station la plus septentrionale de France, et, dans un rayon de une heure et demi de voiture résident deux millions d'habitants, un atout important. 

LE SKI DE FOND Le ski de fond connaît, lui, une grosse expansion. Et son importance va bientôt rejoindre celle du ski alpin. Il faut dire que le terrain s'y prête et que le site est aussi intéressant que ceux du Jura, des Vosges ou du Vercors.  Bien entendu, cela ne va pas sans poser quelques problèmes de sécurité, certains fondeurs préférant les randonnées solitaires, plus dangereuses. Heureusement, jusqu'ici aucun accident n'a été enregistré. Et cela va sans dire qu'il y a certainement quelque chose à faire.

 De toute façon, on a préparé les choses avec le maximum de célérité, et l'ensemble est ici important (gîte d'étape, parc de loisirs, gîte de France, maison forestière, chalet hors-sacs, relais équestre, crapa, pistes de fond, sans compter le balisage et entretien des pistes). Côté accueil des véhicules, les parkings ont été agrandis et l'on peut désormais loger plus de 2000 voitures et une quinzaine de cars. Prêts pour la neige, il faut l'être de bonne heure. Pensez donc, dès le 15 octobre les skieurs téléphonent.

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