LA TRIBUNE- LE PROGRES du 9 décembre 1982 |
Une terre de montagne et de mystère dont les ressources recèlent peut-être encore des surprises |
Laprugne, terre de montagne, terre de mystère prend son origine dans la légende. Les fées et les druides se sont penchés sur son berceau et de la "chasse gayère " aux combats de démons, Les légendes abondent. Il faut dire que les curieuses pierres dressées par on ne sait quel sortilège, sont bien propres à enflammer les imaginations, comme par exemple, ce curieux menhir des Tomberinos sur lequel est passé le souffle de l'imagination de nos ancêtres ! Rien d'étonnant si dans ces sites, on a longtemps vécu dans une certaine autonomie, d'autant plus que la commune s'est toujours trouvée à la jonction des provinces comme elle l'est aujourd'hui à celle des départements et des régions. Elle était auvergnate au début de la guerre de cent ans. Et les deux ruisseaux, la Besbre et la Burnolle auraient sans doute bien des souvenirs à conter, sur les anciens habitants du Point du Jour, de la Manillère, du Moulin Golliard, de la Bonnière ou de Fraty, sans parler du Vernois, des Thureaux ou des Laurents pour ne citer qu'eux. |
RAPPELS AU
BURLOIR C'était
l'époque où les hommes portaient veste et blouse blanche sur un gilet
rouge ! C'était aussi l'époque où les bergers rappelaient jusqu'à six
kilomètres à la ronde, leurs troupeaux grâce au "burloir",
curieuse trompe en fayard creusée au fer rouge. |
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une rue du bourg de Laprugne |
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Et, autrefois, à Charrier, on n'exploitait pas les eaux minérales, mais des gisements de cuivre. Car le sol siliceux de la commune recèle bien des trésors, pas toujours exploitables ! LE RENOUVEAU DE L'URANIUM Avec près de 2000 habitants au milieu du siècle dernier, Laprugne constituait une commune importante. Atteinte par une première vague d'exode rural, elle en était à près de 1500 en début de notre siècle. L'exploitation de l'uranium allait lui permettre de maintenir ce potentiel jusqu'en 1970. Et la fermeture des mines, nous l'avons vu, devait porter à sa démographie un rude coup. Il ne reste qu'un peu plus de 506 habitants maintenant! Les mines ont-elles ici dit leur dernier mot ? Qui sait ? Tout dépend des conditions économiques de l'exploitation de tel ou tel gisement. En tout cas, pour le moment, Laprugne atteint une période de stagnation, là même où, selon la tradition, tes Francs auraient anéanti les espoirs des hordes Burgondes dans les fameux Tomberinos que les historiens écrivent aussi Tomberineaux. |
Les anciens d'A. F. M.: une quinzaine de membres et des activités diversifiées | |
La section C.A.T.M. de Laprugne compte 15 membres. L'effectif est en régression du fait du départ de mineurs à Lodève. Le
bureau est ainsi constitué: président:
M. Maurice Burrelier ; vice-président : M. René
Morthon;
secrétaire: M. Jacques Girard; trésorier: M. René
Depalle;
porte-drapeau: M. Roger Jeune. LesC.A.TM. organisent des réunions à la salle des fêtes afin d'aborder ensemble divers problèmes les concernant dont la carte du combattant, la mutuelle etc. Tous
les ans, à la Saint-Sylvestre
a
lieu le banquet à la salle des fêtes.
C'est une joyeuse soirée pour
tous les participants. En août
a eu lieu aussi un méchoui amical
où la bonne humeur est reine.
Les C.A.T.M. participent aux
cérémonies commémoratives du 11 novembre et du 8 mai.
Chaque année, une délégation se rend au congrès départemental des anciens combattants. Le 3 juillet 83, les C.A.T.M. de Laprugne iront à Commentry. |
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M. Maurice Burrelier, président de la section CATM de Laprugne |
40 donneurs de sang à l'association locale |
La fiche technique de la commune Superficie : 4020 hectares Population en 1852: 1956 habitants. en 1902 : 1 480, en 1975 : 1 015 habitants et en 1982 : 580 seulement. Les activités rurales sont essentiellement la polyculture et l'élevage. Présence d'une importante superficie boisée qui va en augmentant. Présence de nombreux gisements miniers dont les conditions ne sont pas celles d'une exploitation importante. Une source d'eau minérale à Charrier. Autrefois, une part importante de la population travaillait à l'uranium voisin de Saint-Priest-laprugne. Présence de la station de la Loge des gardes et de la résidence du Cordat. |
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L'association des donneurs de sang a été fondée en 1970, sur l'initiative de MM. Lassalle et Feugère. Elle compte actuellement 40 membres, alors qu'à l'époque de l'exploitation de la mine d'uranium, on notait près de 80 donneurs. Deux collectes de sang ont lieu dans l'année. L'une en mars, l'autre en septembre. Ce sont surtout des jeunes qui participent à ces deux dons du sang, et, les travailleurs extérieurs à la commune qui viennent à Laprugne lors des week-ends. Le bureau est ainsi constitué : président : M. Lucien Lassalle ; secrétaire : M. Saint-Aubin ; trésorier : M. Marc Laurand. |
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M. Lucien Lassalle, président de l'association des Donneurs de sang et secrétaire de l'ESA |
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