LAPRUGNE DANS LA PRESSE REGIONALE

LA TRIBUNE- LE PROGRES du 11 novembre 1982

     Jeudi prochain,  notre page sur 

La Prugne

Notre journal reprend les pages spéciales hebdomadaires. Aussi, jeudi prochain 18 novembre, la première de ces éditions sera consacrée à la commune de La Prugne. Avec la fermeture des mines uranifères, la cité "atomiste" de La Prugne, vient de perdre près des deux tiers de sa population. Les H..M. se sont vidées; le commerce a subi un déclin extraordinaire et rien n'a été fait pour la survie du pays.

Aujourd'hui, La Prugne est à la recherche de son second souffle. Les habitants qui ont pu rester dans "leur patrie" essaient d'apporter un regain d'activité mais c'est dur quand partent les jeunes!...Aussi, jeudi 18 novembre, vous serez mieux informés sur le départ des mineurs et sur la vie de la commune actuellement. Vous ferez également connaissance avec des sociétés et des figures locales.

En attendant cette page spéciale, nous vous présentons aujourd'hui un groupe de prugnards (notre cliché), des "bons vivants" qui tentent, comme beaucoup d'autres, d'apporter un peu "d'oxygène" à leur cité essoufflée. Chers lecteurs, jeudi 18 novembre et dès aujourd'hui, retenez notre journal chez votre dépositaire habituel.

 

LA TRIBUNE- LE PROGRES du 18 novembre 1982

Laprugne: version montagnarde et minière de la "Terre qui meurt"

Laprugne: 1015 habitants en 1975, 560 actuellement, une dégringolade démographique qui a des causes multiples, certes, mais dont la plus importante est la fermeture des mines d'uranium de Saint-Priest-la-Prugne. Une baisse spécifique qu'on peut estimer à environ 450 personnes, car elle a touché non seulement les immeubles du Cordat, mais aussi les fermes environnantes où travaillaient des ouvriers paysans.

Ce qui explique que, si on s'est soucié des inconvénients provoqués par l'installation d'un dépôt de déchets radioactifs, on s'est également soucié de la désertification.

Et c'est dans ce sens qu'une pétition a été signée par huit cent personnes pour, selon les mots des rédacteurs du texte "porter un démenti aux opposants du projet qui prétendaient représenter l'opinion publique à eux seuls".

Problèmes et solutions  Et le maire, M. Grangeon de préciser: "C'est un fait qu'ici, nous n'étions pas tous opposés à cette implantation, à condition que toutes les précautions soient prises. Et cela dans le but de conserver une activité industrielle". Et de citer le fait que la mine a fonctionné en tout, trente années, après avoir été prévue pour quinze.

Les emplois directement compris dans ce projet étaient de trente à trente-cinq agents, c'est vrai. Mais il ne fallait pas oublier pour autant les emplois complémentaires, du fait du stockage, et les professions annexes (transport, restauration, etc.)

"Il est regrettable que ce soient des gens non directement concernés par le projet qui aient mené la lutte contre", ajoute le maire de Laprugne, qui pense qu'avec le maximum de précautions et de sérieux, en posant le problème sous son véritable jour, tout se serait bien passé. "Les problèmes de stockage existent, certes, mais les solutions existent aussi, ne l'oublions pas, et trop de nouvelles, et plus que fantaisistes, ont circulé et continuent à le faire, avec, par exemple, la radioactivité des eaux de la Besbre".

Conjugaisons  Et les départs dus à l'abandon des mines d'uranium se sont conjugués avec d'autres; comme ceux des sources Charrier, par exemple, qui employaient vingt-cinq personnes avant les compressions de personnel dues aux modifications des installations. Seize emplois de moins, qui ont coïncidé avec d'autres.

M. Raymond Bresson, premier adjoint au maire

M. René Dépalle exerce les fonctions de second adjoint

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