LAPRUGNE DANS LA PRESSE REGIONALE

LA TRIBUNE- LE PROGRES du 18 novembre 1982 (suite)

Car tous ceux qui ont été licenciés ne sont pas restés sur place, loin de là, et maintenant Laprugne dispose, en fait, d'un potentiel de main-d'œuvre assez réduit. En tout cas, même l'afflux important qu'on note parfois à la Loge des Gardes n'a pas constitué le remède.

La Loge des Gardes "En fait, nous a confié M. Grangeon, certaines installations ne sont pas conformes aux demandes de la clientèle, en particulier l'hôtel deux étoiles NN. Et il est à craindre que l'on ne continue dans cette voie. Quant au chalet-bar, il est mieux adapté."

"Mais nous espérons quand même que l'hôtel arrivera à vivre par ses propres moyens. Les communes et les organismes ont investi dans ces infrastructures avec pour but de faire tourner les équipements avec une gestion saine."

Et le maire de Laprugne d'expliquer que la station de la Loge des Gardes a été fondée sur un "enneigement hypothétique". Pour lui, il faudrait exploiter également en été et il existe une clientèle périphérique pour faire tourner la station.

"Quelquefois en hiver, nous avons une affluence considérable, ce qui nous pose beaucoup de problèmes. Il fallait quelqu'un sur place, ce qui suppose logement et facilités de déplacement. Et cette permanence est assez contraignante."

Le Cordat  En ce qui concerne le Cordat, autrefois résidence des mineurs COGEMA, la municipalité est heureuse d'avoir trouvé un acheteur avec "Tourisme social promotion vacances". La vente s'est effectuée après des tractations qui ont commencé dès 1980, à l'annonce de la cession des activités du CEA.

"TSPV possède les moyens nécessaires pour, à la fois, drainer la clientèle et exploiter les installations".

Et M Grangeon souligne que, dans l'esprit de la TSPV, l'exploitation des logements meublés ne dépend pas de l'enneigement de la Loge des Gardes. Mais il est bien évident que l'attrait sera d'autant plus grand que La Loge apportera un complément sur le plan des loisirs.

Des propositions ont été faites en ce sens par M. Fossaert, au nom de TSPV. Il souhaiterait que les installations de la Loge ouvrent toute l'année. Le site est bien centré, à neuf km des pistes, avec possibilité de desserte par cars.

Quant à la disparition du petit train, M. Grangeon la juge regrettable/ "Certes, son circuit de 2,5 km est situé en majorité dans le département de la Loire. Ce qui a réduit son activité, c'est essentiellement l'insurmontable difficulté à accéder à la Loge des Gardes à travers des secteurs boisés."

Mais il est bien évident qu'en l'espèce, la décision appartenait à l'ONF.

Cinq minutes avec M. le Maire

Depuis 1977, M. Gabriel Grangeon est maire de Laprugne. C'est à cette date qu'il fut élu pour la première fois au conseil municipal. Responsable de travaux en retraite, M. Grangeon est originaire de Chateldon.

Son premier adjoint est M. Raymond Bresson, qui, conseiller municipal auparavant, a également été élu à ce poste en 1977. M. Bresson est buraliste et marchand de vêtements au bourg.

Le second adjoint est M. René Dépalle et il occupe ce poste depuis 1971. C'est un ancien ouvrier de SIMO qui a retrouvé du travail dans les environs après la fermeture des mines d'uranium.

Troisième adjoint, M. Régis Cote y est agriculteur et il était conseiller municipal avant de devenir adjoint en 1977.

A Laprugne comme dans beaucoup d'autres localités rurales, le problème des chemins compte parmi les plus importants.

Entretien et débardage   D'ailleurs, ici, le réseau est important et si la majorité des chemins communaux ou ruraux sont goudronnés, il n'en demeure pas moins que les dégradations sont rapides du fait du profil des terrains accidentés.

"Nous sommes bien entendu tenus à un entretien systématique afin de leur conserver leur qualités d'imperméabilité."

Et la commune s'est lancée dans un programme d'aménagement de pistes, afin de permettre le débardage de boi s, et cela en collaboration avec l'Office national des forêts.

"C'est ainsi, nous déclare M. Grangeon, que nous envisageons la valorisation des possibilités d'accès pour les engins mécaniques."

Deux classes seulement Second souci majeur des administrateurs locaux, les bâtiments municipaux qui posent souvent des problèmes difficiles

"Ici, notre mairie est correcte, sans être luxueuse. Et les deux classes qui abritent une trentaine d'élèves sous l'autorité de M. Saintaubin et Mme, ne sont plus qu'un lointain souvenir d'une époque où nous avions neuf classes."

Parallèlement, la commune est en train de rénover le toiture de l'église. Elle possède également une poste avec un receveur et un facteur, et une caserne de pompiers.

Et  la commune a trouvé une solution originale que nous explique M. Grangeon.

"Nous avons acquis un bâtiment en liquidation judiciaire et nous allons le rénover partiellement. Ainsi pourrons-nous loger une jeune dentiste".

L'eau potable Laprugne possède son propre réseau de distribution d'eau potable, aidée en cela par le fait que l'eau coule naturellement par gravitation (Il faut bien que la montagne ait quelques avantages.

"Mais, remarque M. Grangeon, nos sources sont très irrégulières et nous avons des problèmes en période d'étiage minimum."

Et puis se pose une autre question. Le réseau local a besoin de renforcement.

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