LE MONUMENT AUX MORTS DE LAPRUGNE

Tout comme  la mairie,  l'église ou l'école, le monument aux morts est devenu, depuis 80 ans, l'un des éléments obligés du paysage urbain français. Et ce dans les grandes métropoles comme dans les plus petits villages.
En effet, à quelques exceptions près, (celles qui eurent la chance de n'avoir aucun soldat tué) chacune des 36.400 communes de la France métropolitaine érigea son monument.

La grande guerre 14- 18 a laissé de lourdes traces en France.
Cette guerre a mobilisé 8 millions d’hommes dont 5 millions ont combattu. 1,5 millions de ces hommes sont morts (27 % des effectifs engagés), soit 10,5 % de la population active masculine, sans compter les 3,4 millions de blessés et mutilés.

Le monument aux morts dans les années 50

Pour se souvenir de leurs compagnons tombés dans les terribles tranchées de la Somme ou de l’Argonne, ceux qui sont revenus vont être à l’origine d’un formidable engouement pour la mémoire des morts.
Ainsi, plus de 36 000 monuments aux morts furent érigés en France entre 1918 et 1926

Le monument aux morts de Laprugne est particulièrement original. C’est une statue de la République, coiffée du bonnet phrygien, qui tient d’une main une couronne de laurier symbolisant la victoire, et de l’autre une épée pointée vers le bas en signe de paix.

En dessous est exposé un mortier de l'époque. (Appelée crapouillot, par les soldats français, cette arme est utilisée tout au long de la guerre de 14-18  pour bombarder les tranchées adverses, plus aisément qu'avec un canon à tir rectiligne).

                                              Le monument aux morts en 2009

 

 

 

 

 

 

La stèle dans l'église de Laprugne, représentant une pietà (vierge tenant son enfant mort dans ses bras) encadrée par les 63 tués de 14-18
et les 6 de 39-45

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