9 février 1969: la salle du foyer paroissial de Laprugne s'effondre sous le poids des joueurs d'un concours de belote.

Voici 2 versions de l'événement, racontées l'une par le journal La Montagne, l'autre par les élèves du cours moyen de Melle Préfol:

La belote : 
jeu dangereux !
 

(article paru dans La Montagne du 11.02.1969)

 Sous le poids des "acteurs", le plancher s'effondre, 
précipitant dans le vide joueurs, maire et curé...

 VICHY. - Le grand concours de belote organisé au profit du Foyer des Jeunes, par l'Association populaire de Laprugne (Allier), grâce au dynamisme de son vice-président, M. Claeysens, battait son plein, dimanche après-midi, dans la salle des fêtes située au premier étage, au-dessus de la salle de cinéma.
Il était environ 17 heures. Il y avait là bien près de cent joueurs et curieux massés autour des tables. M. Moussé, maire, conseiller général, était parmi l'assistance, ainsi que M. l'abbé Chomienne, curé de la paroisse. 
Les annonces succédaient aux annonces, les carrés de neuf et de valets coupant l'herbe sous le pied des possesseurs de carrés d'as. Les points s'additionnaient pour enrichir la caisse du Foyer. On était donc en pleine action quand, soudain, sans que rien ne puisse laisser prévoir tel incident, le plancher céda. Il s'effondra dans un grand craquement, entraînant au rez-de-chaussée, pêle-mêle, au milieu des cris de frayeur : tables, bancs, poêle à gaz, poêle à mazout, joueurs de belote et spectateurs qui se reçurent plus ou moins mal et furent contusionnés au contact des sièges de la salle de spectacle du rez-de-chaussée. On leur porta secours. 
Mais deux d'entre eux, assez sérieusement atteints, devaient être transportés dans des cliniques de Vichy: Mme Sérol, 40 ans, demeurant au bourg, blessée à la mâchoire supérieure, était admise à " La Pergola ", cependant que la jeune Claudette Mercier, 10 ans, pour qui l'on craint une fracture des jambes, était reçue à la clinique Jeanne-d'Arc. 
Une enquête était aussitôt ouverte par la gendarmerie du Mayet-de-Montagne, afin d'établir les circonstances exactes de cet effondrement. Les personnes blessées, visitées par un médecin et qui n'auraient pas encore été contactées par les gendarmes, sont priées de se faire connaître à la brigade.

Et voici la version des élèves du cours moyen (peut-être légèrement plus surréaliste):

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