Les
recherches qui suivent sont l'œuvre de M. René Chazelle-Martin,
propriétaire à Fayet |
|||
Dénombrement
de la population villages Fayet et Chevrier en 1846
Références
Archives Départementales de l' Allier série M n°136 |
|||
11 maisons habitées : 57 habitants | |||
FAYET |
|||
Maison 1
Genêt Burellier
Maison
2
Claude Cotte
Maison
3
Jean
Cotte
Maison 4
Jean Brat
Maison
5
Pierre Chaudagne
Maison 6
Claudine Chosnier
Maison
8
Pierre
Boffety
Maison
9
Claude Chaudagne
|
62
ans, chef de famille 68
ans, chef de famille 40
ans, sabotier, chef de famille 74
ans, chef de famille 72
ans, sabotier, chef de famille 30
ans, chef de famille 68
ans, chef de famille 58
ans, tailleur d'habits 50
ans, chef de famille, sabotier |
||
CHEVRIER |
|||
Maison
10 Maison
11
Claudine Bresson |
70
ans, chef de famille 56
ans, chef de famille |
||
Remarques:
le taux d'occupation des maisons était supérieur à 5 personnes par
habitation. Beaucoup d'habitants ont les mêmes prénoms et patronymes
(on recense par exemple 3 Gilbert Burellier, 3 Marie Deux, 3 Jean Deux
et 3 Claude Cotte) ce qui explique l'usage quasi indispensable du
surnom. |
Origine
du nom Fayet : FAYET
est un diminutif de Fay ou Faye (Massif Central et Midi) du latin Fageus
et fagea dérivé de fagus (le hêtre). Au
nord de la France on trouve Fayel, en Normandie Feyel Dans
notre région cet arbre est très répandu et les noms qui s'y rattachent
aussi : D'après
certains textes, il semblerait
que le village Fayet ait été issu d'une communauté rurale fondée
par les Bonnebaud-Fayet. Mariage:
Le plus ancien mariage de deux habitants de Fayet notés sur les
registres paroissiaux a été
célébré le 13 Août 1679, entre: ·
Antoine Gamet
fils de Pierre et de Marguerite Charrier du village Fayet ·
Claudine Chaudagne fille de André et de Nicole Vemassière
village Fayet Références
A.D. Allier L'eau
à Fayet Au
XIXème et début XXème siècle il existait une convention orale entre
les habitants relative
aux usages de l'eau, une fontaine s'écoulait dans une petite mare dont on
distingue Les
familles avaient des tranches horaires précises pour faire boire les
animaux matin et soir, le
trop-plein servait à l'irrigation des prairies situées en contre bas, là
encore la quantité d'eau En
1944 le conseil municipal donne son accord pour que les habitants de Fayet
et Chevrier Les
travaux de terrassement et de plomberie ont été réalisés par des
prisonniers allemand, l'un d'eux a Dans
les années 1910 -1925 le village était habité par un accordéoniste
connu sous le nom de Le
village a vu la fée « électricité » arriver en 1930, par comparaison
les premières lumières Touché
comme beaucoup d'autres par la désertification rurale, ce village vit une
nouvelle jeunesse avec l'arrivée de Normands, cinq familles, qui ont
rénovés des bâtisses vouées à
ruine, en 2005 il ne reste que deux maisons non occupées à
reprendre. En
1998 sous l'impulsion de Monsieur Bernard Lefloch et de Madame
Marie-Pierre Lallias Avec
le décès prématuré de Bernard , animateur infatigable, dévoué, compétant,
le village a En
2000 la photo des habitants du village l'été s'est figée sur le papier
pour les générations
futures. Les
sabotiers Les
sabotiers de La Prugne s'expatrient dans l'Yonne, le Cantal, la Creuse, la
Corrèze. Les
hivers rigoureux et longs laissaient aux jeunes sabotiers du temps pour
aller exercer
leurs métiers dans d'autre région ,
le plus fort contingent se retrouve dans l'Yonne Le
15/01/1704 à Fontenoy en Puisaye mariage de Philibert Laurand de La
Prugne et de
Marie Gremet et ainsi jusqu'en 1808,
nous comptons 82 mariages de prugnards dans ce
canton de l'Yonne, 3 de Ferrières, 1
de Renaison: Barraud,
Bigay, Bonnabaud, Bras, Charrier, Fayet, Gamet, Laurand (11),
Philippon,
Vernassière, Côte, Gitenay,
Jonon, Molette, Fradin, Fraty, Forestier, Ratignet... sont les noms
que l'on retrouve le plus souvent. D'autres
sont partis en Cantal, Creuse, Corrèze où ils ont fondé des familles,
certains sont
revenus à La Prugne en amenant une épouse
du Limousin ou de haute Auvergne. |