LAPRUGNE DANS LA PRESSE REGIONALE
LA TRIBUNE- LE PROGRES du 25 novembre 1982

L'abandon des mines voisines a eu pour conséquences l'abandon de bien des logements à Laprugne. On s'en rend compte en faisant le tour des HLM, pratiquement déserts et que construisit en 1959 la COGEMA pour y loger ses mineurs. Neuf cents personnes habitaient autrefois ici, dans les 132 logements qui leur étaient offerts. Actuellement, seuls une dizaine de ménages y résident en permanence, pour la plupart des gens à la retraite ou au chômage. Depuis environ 4 ans qu'ont commencé les départs, on se demandait bien ce qu'on pourrait faire de ces logements libres, implantés dans une agréable vallée au sein d'une région touristique.

Et il faut dire que les bruits les plus fantaisistes ont couru quant à leur utilisation. Finalement est née la "Résidence du Cordat", gérée par l'association "Tourisme social promotion vacances" dont les bureaux se trouvent à Paris, 44 rue Richard Lenoir dans le 11è.

70 appartements meublés   Utilisant les 5 hectares du domaine ainsi que les logements, TSPV a décidé de faire de la résidence le rendez-vous des estivants ou des personnes de passage.

Actuellement, près de 70 appartements ont été meublés, avec salle de séjour, cuisine, salle de bains et chambres. Et les bâtiments, sur lesquels veillent les gardiens, M. Henri Tartarin et son épouse Josette, étaient en mesure d'accueillir quelques hôtes à partir du 3 juillet.

Cet été, pour une toute première saison, environ 90 touristes ont ainsi pu goûter aux charmes de la montagne bourbonnaise, un début prometteur… On y vient également parfois s'y détendre le temps d'une étape, comme ces cent motards qui étaient attendus pour la Toussaint. Et l'on espère que l'année prochaine, la résidence du Cordat pourra travailler avec la proximité de la station de sports d'hiver de la Loge des Gardes elle aussi sur le territoire de Laprugne.

Vacances vertes Un important effort de publicité, avec dépliants expédiés sur toute la France, a été réalisé et l'on envisage également la possibilité d'accueillir, grâce à une salle de réunions, des assemblées ou séminaires. Très souvent, le chargé de mission de TSPV, M. Frédéric Fossaert, vient se rendre compte de l'état des lieux, comme il le fit lors des aménagements réalisés par des entrepreneurs locaux.

Et l'on peut raisonnablement penser que "le Cordat" verra venir de nombreux touristes. On propose à ces derniers des vacances vertes, avec sentiers de grande randonnée, promenade à vélo, excursions en car, pêche, équitation, tennis, ski en hiver et visites à Vichy ou dans les environs où fourmillent les souvenirs historiques. Une expérience intéressante et séduisante qui permettra peut-être à Laprugne d'oublier (un peu) le coup porté par l'arrêt des exploitations de COGEMA.

Sur l'album communal

Mme Danièle Thierry a succédé en 1977, à M. Lucien Lassalle au Café du Commerce. Elle assure bar, restaurant et hôtel à l'occasion. Mme Thierry regrette, comme beaucoup de commerçants de Laprugne, le départ des mineurs et surtout des jeunes.

"Depuis l'été dernier, nous a-t-elle dit, ce n'est plus la même ambiance dans la cité prugnarde. Beaucoup de jeunes, qui créaient l'animation, sont partis. Aujourd'hui, la vie n'est plus celle des années où fonctionnait la mine. Laprugne s'est dépeuplé, c'est bien bien   triste…"

M. Paul Mondière est boucher à Laprugne depuis plus de 20 ans. Sa charcuterie "maison" et ses viandes fraîches lui attirent une nombreuse clientèle. D'ailleurs M Mondi7re ne se contente pas de vendre au bourg de Laprugne; il fait des tournées et assure une permanence à Ferrières-sur-Sichon, boucherie de M Paul Laurent, tous les jours sauf le lundi, de 10 h à midi.. Quant aux tournées, avec son G7 réfrigéré, elles s'établissent ainsi: Lavoine, mercredi et samedi, La Guillermie, mercredi et samedi, Saint-Priest Laprugne, mardi, jeudi et dimanche.
M. Joël Coulangeon, garagiste au village "le Vernois" à Laprugne, est également chasseur à la "Diane Montagnarde" M. Marcel Sennepin, retraité COGEMA, habite au bourg de Laprugne. Il se détend en cultivant son jardin. Alain Feugère dit "le Malien" est mineur à Gueugnon (Saône-et-Loire). Il habite au "Point du Jour". C'est un jeune très "sympa" et un adroit chasseur" Mme Annie Oblette est correspondante de notre journal depuis 1965. Avec son mari prénommé René, elle tient le "Café des jeunes"

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